vendredi 13 janvier 2017

PREMIÈRE VERTU POUR FAIRE L’ALYIA : LA PATIENCE ! LA QUESTION DU LOGEMENT !

Dans un premier article, j’évoquais sommairement les principaux obstacles rencontrés par les olim (les Juifs qui font leur « montée » vers Jérusalem, candidats à l’immigration vers Erêtz Israël)[1].
Assurément, préparer son alyia pour les Juifs de France, et même d’ailleurs, est assez proche d’un épuisant marathon. Outre les démarches administratives assez lourdes et les difficultés quelques fois à réunir toutes les pièces justificatives, quand on commence à songer au concret, la check-list devient longue comme le bras. En Israël comme en France, se loger est une préoccupation et un enjeu majeur qui détermine énormément de choses.



Il est très compliqué d’arriver à se loger en Israël. Les standards ne sont pas les mêmes qu’en France. La location et le locataire sont loin d’être aussi protégés qu’en Métropole. Les prix sont aussi, comparativement, assez élevés et si l’on ne dispose pas ou peu de moyens de se déplacer, cela limite fortement les options. Les transports en commun ayant leurs limites. Il faut donc bien anticiper et ne pas se précipiter.

L’offre est bien inférieure à la demande. Même si l’on est loin de la crise des années 50 où l’on ne construisait pas assez vite et où bien des familles s’étaient retrouvées à camper des mois durant, il est clair que s’installer en Israël demande de la patience.
Le fait de voir en Israël des grues de chantier surgir de partout signifie certes que le secteur du bâtiment va bien, mais en réalité, il manque chaque année des dizaines de milliers de logements pour satisfaire les besoins d’une population en croissance permanente.

L’achat d’un logement nécessite bien sûr de disposer de fonds suffisants. L’emprunt auprès d’un établissement financier en Israël relève du parcours du combattant, d’autant qu’il n’existe pas vraiment de système qui permette un taux fixe garanti. Voilà une différence de taille par rapport à la France et ses taux fixes sur 10 ou 20 ans. Il faut en conséquence, si on doit passer impérativement par un emprunt, bien se renseigner et se faire conseiller par quelqu’un de confiance. Les prix de l’immobilier ne sont pas forcément très bon marché et, à moins d’envisager habiter loin de tout, la note risque d’être assez salée. Il convient aussi de considérer la taille du pays et les problèmes de circulation automobile assez aigus au niveau des grandes villes. Le climat peut aussi entrer en ligne de compte. Chaud, voire très chaud un peu partout, il existe toutefois quelques zones plus tempérées, mais tout est relatif.
Il y a encore quelques autres détails à éventuellement considérer comme la proximité des écoles ou universités, les lieux culturels francophones, l’environnement religieux, sans oublier son lieu de travail qui est un critère majeur, même si on a l’habitude aujourd’hui de faire quelques dizaines de kilomètres pour se rendre à son bureau.

Tout cela représente à priori une longue liste de critères. Clairement, il ne sera pas forcément possible de les satisfaire tous. Et selon le degré de nos exigences, la recherche prendra plus ou moins de temps.

Quand ce premier sujet sera clos, on ne sera encore qu’au début de l’aventure… (à suivre).



[1] Voir notre Blog : http://lebergerdisrael.blogspot.fr « L’alyia de France en 2016 marque-t-elle le pas ? »

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